Art & Design

ENSA Dijon

21.10.2022

Résidence

Rosalie Piras lauréate de la résidence « Métiers de la Céramique »

Lycée Henry Moisand - Longchamp (21)

Rosalie Piras, diplômée de l’ENSA Dijon en 2021, a été sélectionnée pour l’édition 2022-2023 de la résidence « Métiers de la Céramique » proposée par l’ENSA Dijon et le lycée Henry Moisand à Longchamp

Le  lycée Henry Moisand, section Céramique, est labellisé EMA (Excellence des Métiers d’Art). À ce titre il bénéficie d’un soutien du rectorat de l’académie de Dijon et de la DRAC Bourgogne-Franche-Comté pour l’organisation d’une résidence d’artiste. Chaque année, un appel à candidatures s’adresse aux diplômé·e·s de l’ENSA Dijon de l’année en cours et des deux dernières années. 

Ce dispositif de résidence a pour vocation de contribuer à l’ouverture culturelle des élèves du lycée, de participer à leur réussite scolaire par la valorisation de leur créativité, de leurs compétences appliquées et de la pertinence de leurs pratiques plastiques. Il a également pour objectif de soutenir l’insertion professionnelle de jeunes artistes, diplômé·e·s de l’ENSA Dijon, par la promotion de leur projet artistique et la dotation d’outils de production.

Le jury

  • Sophie Claudel, directrice de l’ENSA Dijon
  • Emmanuel Monnier, directeur des études et de l’international de l’ENSA Dijon
  • Bénédicte Vernet, proviseure du Lycée Henry Moisand
  • Eva Colardelle, professeure d’arts appliqués au Lycée Henry Moisand
  • Remy Fenzy, Conseiller pour les Arts Plastiques, Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté
  • Yannick Caurel, Conseiller éducation artistique et culturelle, Direction régionale des affaires culturelles de Bourgogne-Franche-Comté

 

La lauréate

Récemment diplômée de l’École nationale supérieure d’art de Dijon, Rosalie Piras est artiste en design d’espace et d’objet. Travaillant autour de la notion de design social, elle s’intéresse particulièrement à l’espace urbain, aux espaces délaissés, aux jardins inexploités. Son travail questionne les façons alternatives d’habiter la ville au quotidien et prend la forme d’espaces communs, de modules éphémères liés au territoire et à ses habitants, propices à la rencontre  et aux interactions sociales. Ses interventions frugales, prétextes à l’hospitalité et au regroupement invitent à de nouveaux rituels tout en montrant aux usagers la possibilité de s’approprier leur environnement pour essayer d’atteindre un bien-être émancipateur à la fois collectif et individuel.

Quelques jours avant le début de sa résidence, Rosalie Piras témoigne :

« Lors de cette résidence, je m’intéresserai à la place de la céramique dans l’espace public et au rôle qu’elle peut avoir dans le partage de moments conviviaux. Les propriétés et opportunités qu’elle offre m’ont amenée à penser un brasero mobile en terre cuite. Il me semble intéressant de construire un objet ambulant qui permet de créer des rencontres spontanées participant au réenchantement de l’espace public. L’hospitalité du feu nous rappelle les feux de joie ou encore une veillée sur la plage. Chacun·e peut se l’approprier selon ses envies. »

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