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ENSA Dijon

Prévention des violences et des discriminations

Cellule de signalement du ministère de la Culture

Le ministère de la Culture est engagé dans une politique volontariste de prévention et de lutte contre les inégalités femmes/ hommes et contre toutes les formes de discriminations et de violences au travail. Il met à la disposition de toutes et de tous une cellule externe de signalement dans le cadre des labels Égalité et Diversité décernés par l’Afnor, obtenus en 2017 et renouvelés en 2022.

Étudiant·e ou  agent·e de l’ENSA Dijon si vous êtes victime ou témoin :

  • d’une discrimination
  • de harcèlement moral ou sexuel
  • d’agissements sexistes
  • de violences ou agressions sexistes ou sexuelles
  • de menaces ou tout autre acte d’intimidation
  • de violences conjugales et intrafamiliales

vous pouvez contacter la cellule de signalement du ministère
par téléphone : 0801 90 59 10 (numéro vert) du lundi au vendredi de 9h à 13h
par email : signalement-culture@conceptrse.fr
sur le site Internet : conceptrse.fr/signalement-culture
par courrier : Cabinet Concept RSE– P le tertiaire ECO WORK – 2 ZI Chartreuse Guiers – 38380 Entre-deux-Guiers

 

Ressources :

[pdf] Plaquette agent·e
[pdf] Plaquette étudiant·e

 

Prévention et lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles à l’ENSA Dijon

Depuis 2015-2016, l’ENSA Dijon est engagée dans la lutte contre les stéréotypes, les discriminations et les violences liées au genre ou à l’orientation sexuelle et dans la promotion de l’égalité.

Les principes

Un lieu de formation doit pouvoir offrir à l’ensemble de ses actrices et ses acteurs — et avant tout aux étudiant.e.s — les conditions d’un apprentissage serein, en toute sécurité, conformément aux principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité/sororité et de laïcité.

Les discriminations, quelles que soient leurs causes, leurs formes ou leurs modalités, non seulement constituent une injustice intolérable et une violation de la loi, mais de plus elles fragilisent les victimes et les affectent jusque dans l’estime et l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.

Elles altèrent leur confiance en elles, en leur avenir, en leurs aptitudes individuelles, mais aussi en l’institution elle-même comme en la société tout entière dans sa capacité collective à apporter soutien et solidarité aux individus sans distinction. Les effets des discriminations peuvent être d’autant plus profonds et dévastateurs que leurs causes sont méconnues ou refoulées, par malveillance, ignorance, ou instinct de défense.

Apprendre à identifier et reconnaître un acte de discrimination, à pouvoir le qualifier juridiquement ; apprendre à réagir à cette discrimination — en tant que victime, témoin ou même auteur potentiel en prenant conscience des limites de ce qui est acceptable ou inacceptable —, en connaissant les différentes formes de recours, de dispositifs de prévention et/ou de remédiation : tout cela constitue une condition de la confiance, nécessairement réciproque, en soi et en autrui, qui est à la racine de l’acte de transmission.

Dans un contexte de repolitisation des VSS — mouvement #metoo —, la révélation de situations particulièrement graves, longtemps dissimulées, dans le monde de la culture (cinéma, théâtre…) et dans certains établissements d’enseignement supérieur sous tutelle du ministère de la culture (écoles d’art, de design, d’architecture), a mis en évidence un problème d’ordre structurel, auquel le dispositif mis en place à l’ENSA Dijon vise à répondre.

 

Le dispositif

Le dispositif de prévention et de lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles (VSS) a pour centre de gravité les référent·es égalité. Ces dernier·es ont pour rôle primordial d’accueillir la parole des étudiant·es, enseignant·es et personnels administratif·ves, techniques et d’accueil se présentant comme victimes ou témoins d’une discrimination. Elles et ils constituent un point d’entrée dans le dispositif de prévention et de remédiation des discriminations.

Toute personne de l’école qui pense être victime ou témoin d’une discrimination, peut s’adresser à un·e des trois référent·es de l’école, ou bien à une personne de confiance susceptible de faire le relais avec les référent·es.

Les référent·es constituent une cellule d’écoute. Toute parole est accueillie avec une bienveillance inconditionnelle.

L’anonymat et la stricte confidentialité des propos des victimes et des témoins présumé·es sont garantis de manière absolue.

La réponse juridique (police / justice) n’est pas la seule réponse possible. De même qu’il existe tout un spectre de VSS — de la parole ou du geste déplacé (incivilité) au viol (crime) en passant par le harcèlement ou l’agression sexuelle (délit) —, de même, il existe tout un spectre d’interventions / remédiations qui ne sont pas toutes du ressort des référent·es ou de l’école, lesquel·les peuvent orienter vers d’autres organismes plus compétents.

Dans tous les cas, la victime présumée d’une discrimination est seule à décider de la suite ou de l’arrêt de la procédure.

 

Les référent·e·s égalité 2022-2023

  • Adèle Colin 2D / Margaux Michot 2A (étudiantes)
  • Lambert Dousson (enseignant)
  • Laurence Jacquemart (secrétaire générale)

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