13.11.2015
Après avoir parlé vous l’avez lu hier
De ces objets perdus et oubliés naguère
Je m’en vais maintenant à présent vous conter
Toutes ces choses diverses que l’on vient m’emprunter.
Mais comme faire une liste serait par trop pénible
Et même disons-le un tant soit peu risible
Pour vous qu’allez la lire
Et moi qui vais l’écrire
Je m’en vais rédiger une série en vers
Qu’on ne nommera pas inventaire de Prévert.
A des fumeurs accros souvent faut que je prête
Un briquet en état ou (quelques) allumettes
De secouriste aussi on me fait jouer le rôle
De quelques soins tout simples il me faut faire l’obole
En pansant une coupure
Soulageant une piqure.
L’époque des diplômes est un moment crucial
Où tout le monde veut quelque chose de spécial
Telle cherche un verre à pied car le sien fut broyé
Tel demande un chiffon pour pouvoir essuyer
Tel autre des tendeurs pour accrocher sa toile
Pour que de sa voiture elle ne mette pas les voiles
Du scotch, de la colle,
D’un vélo l’antivol …
De tous les horizons on vient me demander
Des choses que je n’ai pas ou ne peux pas donner
Mais ce que je peux faire je le fais de tout cœur
Car comme dit le proverbe là est le vrai bonheur.
Paul MARTIN