31.12.2014
Il gisait oublié tout au fond d’un tiroir
Ce stylo que souvent j’utilisais le soir
Pour écrire ces chroniques trop vite disparues
Il est vrai que certaines peut-être n’avaient pas plu
Mais comme dit mon grand-père on n’est pas un louis d’or
Et plaire à tout le monde est impossible alors
Et puis le revoilà de nouveau dans ma main
Comme réapparu du jour au lendemain
Ce stylo que jamais je pensais ne tenir
Et qui va maintenant de nouveau resservir
C’est grâce à vous, collègues, étudiants, professeurs,
Qui tous m’ont soutenu, amis, fidèles lecteurs,
Que je reprends la plume un moment délaissée
Et, fort de ce courage par vous tous insufflé
Je me décide enfin à poursuivre sans trêve
Ces chroniques arrêtées une période brève
Auront-elles ces nouvelles de vous plaire le bonheur
C’est ce qu’au fond de moi j’espère de tout coeur
Mais tout ce que je veux par ce poème vous dire
C’est que c’est grâce à vous que j’ai la joie d’écrire
Bien sûr que je pourrais employer de grands mots
Des termes bien ronflants, comme faisait Queneau
Mais je préfère user tout simplement ici
De ce simple vocable et vous dire : merci.
Paul MARTIN