En continuité des questions émergentes dans la ferme des renouées (Saint Etienne), sélection du prix COAL – culture & diversité 2023, Karine Vanthuyne, anthropologue et enseignante à l’université d’Ottawa, et Jean-Sébastien Poncet, designer et enseignant à l’ENSA Dijon, proposent d’aborder l’hypothèse d’un envoûtement qu’opéreraient les renouées sur le génie civil.  Les renouées posent des problèmes d’usages aux gestionnaires des infrastructures. À la foi principales « victimes », ils en sont aussi l’un de ses plus importants diffuseurs, puisque c’est par le transport de matière qu’opèrent les engins de chantiers que s’effectue principalement la propagation de cette plante proliférante. L’équipe de chercheurs et chercheuses accompagné·e·s d’étudiant·e·s de l’université d’Ottawa et de l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon tenteront de déplier les causes et les effets systémiques des a priori négatifs vis à vis des espèces invasives (en général) et des renouées du Japon (en particulier).Ce travail d’enquête sera réalisé en interface avec les différents riverains des berges et les collectivités, gestionnaires et aménageurs du réseau fluvial ( VNF, Dijon métropole, …). 

Ces 3 semaines de terrain au Maquis donneront lieu à une restitution performée le 13 juin et seront ponctuées de temps d’ateliers accessibles au public et d’une programmation complice, les 31 mai et 7 juin.