31.12.2014

Découvrons ensemble l’armoire à clefs. C’est quand même l’objet central autour duquel tourne pratiquement toute l’activité de la loge.

Ce qui se dégage de ce meuble prévu pour l’ordre et le rangement, c’est surtout l’illogisme du classement des clefs. Voyons-en ensemble le détail.

Nous commençons par trouver en haut à gauche, sens de l’écriture et du comptage dans notre civilisation latine, les chiffres de 61 à 70. Puis s’alignent les numéros 41 à 50, suivis par la ligne d’en dessous des 71 à 80, puis des numéros 31 à 40 pour finir la première moitié de l’armoire.

On continue par le côté droit. Et là, on découvre la série des clefs 01 à 010 (pourquoi donc ce zéro inutile devant des chiffres qui n’en n’ont nul besoin ?).

La ligne suivante nécessite le détail des nombres que voici : 111, 112, 113, 114, 115, 116 (on a ajouté le 1 aux chiffres originaux), 217 (ici, c’est le 2 qui n’a rien à faire là), 318, 319, 320 (vous avez deviné, le 3 est anachronique).

L’avant-dernière ligne de notre tableau retrouve une dizaine normale, de 81 à 90. Par contre, l’ultime bande de numéros se laisse apparemment aller : elle renferme les chiffres 321 à 326 pour finir avec le 99.

D’ailleurs, la liste affichée dans la loge est du même acabit. Le côté gauche aligne les numéros 61 à 80, le côté droit les numéros 01 à 010 (on retrouve bien le zéro superflu), puis les numéros 111 à 116, 217, 318 à 323. Le bas de cette liste porte en écriture manuscrite les numéros 99 et 81, quasiment illisibles.

Alors, face à cette complexité, que faire ? Tout recommencer, recompter et renommer les clefs de 1 à l’infini, alors que certains numéros sont dans la mémoire collective de l’école et peuvent donc difficilement se rebaptiser ?

Toutes les suggestions seront les bienvenues !

Paul MARTIN