31.12.2014

Après mûre réflexion et avoir interrogé les possesseurs de ces petits engins, j’ai adopté comme titre de cette chronique le mot « trottinette » plutôt que le vocable « patinette ». Mais les deux existent. Si l’on se réfère aux définitions de ces deux noms communs dans le dictionnaire, il s’agit pour le premier d’un « jouet d’enfant composé d’une planchette montée sur deux roues, munie d’une tige de direction orientant la roue avant » et pour le deuxième d’un « appareil de locomotion formé d’une plateforme allongée montée sur deux roues, sur laquelle on pose un pied, l’autre servant à donner l’impulsion, que l’on dirige à l’aide d’un guidon. »

La patinette serait apparemment utilisée par les enfants, alors que la trottinette se voudrait réservée aux adultes.

A lire ces définitions, on ne croirait jamais que ces petites choses peuvent prendre tant de place, se reproduire si vite. Il suffit de quelques minutes pour les voir occuper la loge au point d’envahir littéralement l’espace vital d’un local déjà bien étroit. Il en est apparu certains jours jusqu’à cinq modèles différents.

Je crois que tous les représentants de l’espèce « patinette » se réunissent à la loge. Tous les types de trottinettes y sont en effet représentés : celles avec petites ou grandes roues, celles avec frein sur la roue arrière ou frein à la poignée, celles avec guidon droit ou tordu (il y en a aussi une électrique, avec un compteur de vitesse, qui peut même atteindre les 35 km à l’heure), elles sont toutes là, attendant patiemment que leurs propriétaires viennent les chercher pour poursuivre en leur compagnie leur ballade dans la ville.

Mais bon, je peux m’estimer heureux, pour leur part les bicyclettes restent bien tranquillement dans le parking qui leur est réservé !

Paul MARTIN